Théâtre - 7 novembre 2019

Publié dans : Théâtre

L’Histoire – Dans les combles du Théâtre impérial de Strasbourg (l’actuel Opéra, place Broglie) quatre ouvrières réparent les accessoires et raccommodent des costumes de scène.

Il y a Léna, la vieille alsacienne ; elle travaille dans cet atelier depuis plus de quarante ans ; Léonie, la pieuse et réservée mère de famille ; la cheffe d’atelier, Madame Rose, la française et la pétulante allemande, Anna, qui anime l’atelier par sa gaité et sa candeur. Elle a, sans en avoir conscience, l’arrogance des vainqueurs et la cruauté de la jeunesse : ce sont autant de couleuvres que la vieille Léna a bien du mal à avaler. Car nous sommes en 1876, quelques années à peine après l’annexion de l’Alsace au IIème Reich allemand : les souffrances de la guerre, l’humiliation des vaincus, la cruauté des vainqueurs sont des plaies encore vives et des stigmates gravés dans les chairs et les cœurs. Alors lorsque la colère ou le chagrin débordent, elles empoignent ce qu’elles ont sous la main : des costumes ou des marionnettes et elles incarnent les Rois, les Princesses et les Héros de la mythologie grecque, ces personnages légendaires dont la métamorphose tragique leur sert à la fois d’exutoire et de consolation.

Dans l’atelier, la Métamorphose opèrera aussi pour les quatre femmes. Les liens tissés pendant cette journée, les carapaces fissurées, les mythes qu’elles incarnent et la force du théâtre les bouleverseront radicalement. A la tombée de la nuit, aucune ne sortira de l’atelier de la même façon qu’elle y est entrée, le matin.

 

L’équipe – Cette histoire est jouée par Camille Fougereau (Anna), Marie Gautron (Madame Rose), Anne-Sophie Legenmuller (Léonie) et Christa Wolff (Léna).

L’idée et sa mise en scène initiale est de Christa Wolff ; Vincent Mangado, du Théâtre du Soleil, en a façonné la mise en forme définitive.

Les marionnettes ont été fabriquées sous la houlette de Jaimes Olivares.

La magie des lumières a été créée par Pascal Mazeau.

Le graphisme des affiches est l’œuvre de Martin Hinze.

Images et communication par Dominique Wolff.

La chanson d’Icare a été écrite et composée par Nicole Costantino.

 

Durée du spectacle : 1h25 (sans entracte)

 

Représentations (tout public)

Salle Vigée à Bischwiller 3.2.2020 – 20 :00

Salle culturelle à Wolfisheim 25.5.2020 – 20 :00 et 26.5.2020 – 17 :00

Et d’autres suivront !

 

Rencontre avec l’équipe artistique dans le hall, à l’issue de la représentation. Petite restauration à partir de 18h30 (avant et/ou après le spectacle)