En 2014-2015, le GFA sur l'innovation pédagogique dans la série STMG a conçu une formation à partir de plusieurs expériences menées durant l'année. 

Cette présentation propose de s'appuyer systématiquement sur les capacités présentes dans le programme de Sciences de gestion (3eme colonne) pour que les élèves comprennent toujours le sens de leur apprentissage, l'objectif recherché, ce qu'ils doivent être capables de faire à la fin d'une séquence de cours. La 3eme colonne du programme donne des indications didactiques précieuses : que faut-il permettre au élèves de comprendre ? à partir de quelles informations ? pour obtenir quel résultat ? Les manuels scolaires ne font que très peu référence à ces indications.

La classe inversée est une approche pédagogique dont on parle beaucoup. Il s'agit d'inverser le temps du cours en classe avec le temps des exercices à faire à la maison. Autrement dit, les élèves préparent les séances en classe en apprenant chez eux en autonomie à l'aide d'un support (lecture courte) donné par le professeur ; ils font ensuite des exercices en cours en bénéficiant d'un soutien personnalisé de la part de leur professeur. Au delà du respect strict de ce principe, il faut retenir l'idée que, pour les élèves, les notions à comprendre peuvent souvent être appréhendées, dans un premier temps, en autonomie, mais que pour qu'elles soient véritablement assimilées, il convient de les éprouver, de les consolider en faisant plusieurs exercices. Un des bénéfices attendu de la classe inversée est sa capacité à permettre de mettre en œuvre plus facilement la différenciation en donnant à chaque élève les exercices dont il a besoin. Notamment davantage d'exercices, éventuellement plus difficiles pour celles et ceux qui veulent aller plus loin.

Plusieurs expérimentations ont été menées dans l'académie sur le thème de la classe inversée.
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L'étude comme le projet sont des supports essentiels pour préparer les élèves de la série STMG à engager une poursuite d'études réussies. L'étude en classe de première doit notamment permettre de développer chez les élèves la capacité à travailler en autonomie, à se fixer un objectif, à se documenter, à argumenter. L'étude peut être un levier pour l’apprentissage dès lors que le cours y fait référence, dès lors que le travail personnel des élèves est exploité comme une source d'exemples et d'exercices. Le projet mené par un groupe d'élèves en terminale doit servir de point d'appui pour l'enseignement : les notions utilisées dans les projets des différents groupes d'élèves peuvent être expliquées au moment où ceux-ci en ont besoin, sans attendre le chapitre qui en parle. A l'inverse, au moment de traiter ce chapitre, on pourra s'appuyer sur ce projet pour illustrer les notions, voire pour demander aux acteurs du projet de les situer dans son contexte.

Dans une organisation, dans une entreprise, les différents métiers travaillent bien évidemment ensemble : le service ressources humaines recrute des commerciaux ; les commerciaux sollicitent des comptables pour savoir s'il est possible d'accepter une commande d'un client ; la direction des systèmes d'information veille au bon référencement du site marchand sur internet. L'idée d'une collaboration entre spécialités part de ce constat pour inviter les élèves de différentes spécialités de terminale à travailler ensemble dans le cadre de projets communs. En partant d'une présentation des réseaux sociaux et d'une plateforme collaborative par l'enseignant de SIG aux élèves de mercatique et en passant par une présentation de l'e-réputation par l'enseignant de mercatique aux élèves de SIG, comment arriver à un travail collaboratif entre les élèves des 2 spécialités ? En posant simplement la question : "Pourquoi la série STMG est un tremplin pour mon avenir ?" et en donnant aux élèves l'occasion de faire preuve de créativité et d'esprit critique.