jeudi 28 mars 2024

EAF 2021

Les annonces ministérielles du 5 mai nous engagent à vous apporter quelques éclairages supplémentaires sur les épreuves anticipées de français qui auront lieu dans quelques semaines.

Le courrier indique que « pour l’écrit tous les sujets comportent le double des exercices prévus. Pour la voie générale, seront donc proposés deux séries de trois sujets de dissertation (chaque sujet de dissertation étant en rapport avec l’une des œuvres inscrites au programme limitatif et son parcours associé) et deux commentaires sur deux objets d’étude distincts. Pour la voie technologique, ce seront deux commentaires et deux contractions de textes, chacune suivie d’un essai, qui seront proposés. Les candidats disposeront ainsi d’un choix doublé par rapport à une session normale. »

 

Pour les séries générales, les élèves disposeront donc d’un large choix.

Pour les séries technologiques, précisons que les élèves pourront ainsi choisir entre deux textes à commenter et deux sujets de contraction-essai portant sur la littérature d’idées (en effet, seront proposés deux sujets en lien avec chacune des œuvres du programme)

Il sera sans doute utile de préparer les élèves à réagir rapidement devant ce foisonnement des choix qui risque de leur faire perdre du temps.

 

Pour l’oral, les aménagements se déclinent ainsi :

Le BO du 25 février portant sur le nombre de textes stipule que le récapitulatif établi par l'enseignant de français de classe de première doit comporter :

> pour le baccalauréat général, au moins quatorze textes susceptibles de donner lieu à une interrogation, parmi lesquels il convient de prévoir au minimum :

- trois extraits pour chacune des quatre œuvres, choisie par le professeur dans les quatre objets d'études du programme ;

- deux extraits issus des œuvres ou des parcours associés, au choix des professeurs.

 > pour le baccalauréat technologique, au moins sept textes susceptibles de donner lieu à une interrogation parmi lesquels il convient de prévoir au minimum :

- trois textes concernant l'objet d'étude « Littérature des idées du XVIe au XVIIIe siècle » auquel est directement corrélé l'exercice écrit de contraction et d'essai. Parmi ces trois textes, doivent figurer au moins deux extraits de l'œuvre choisie par le professeur parmi les œuvres au programme et un texte pour le parcours associé à l'œuvre ;

- en lien avec les trois autres objets d'étude, et de manière à garantir une fréquentation de la diversité des genres littéraires susceptibles de servir de supports à l'exercice du commentaire, quatre autres textes au minimum choisis par le professeur dans les œuvres ou les parcours.

Dans son courrier du 5 mai, le ministre reprend ces éléments chiffrés pour désigner les textes « attendus », c’est-à-dire ce qui est exigible, a minima.  Dans sa lettre du 21 janvier, le ministre précisait que les professeurs avaient toute liberté de mentionner davantage de textes issus des œuvres ou des parcours étudiés.

Les récents aménagements apportés en mai précisent que :

  • « Les  professeurs peuvent mentionner les points du programme qu’ils n’ont pu aborder du fait des circonstances. Vous êtes encouragés à saisir de cette possibilité, notamment pour signaler sur ce document les points de grammaire qui n’auront  pu être précisément étudiés avec vos élèves ».

Le formulaire a été modifié afin d’intégrer une rubrique « points du programme non traités ».

  • « Pour la seconde partie de l’épreuve, les candidats pourront consulter et utiliser l’œuvre qu’ils auront étudiée en lecture cursive : ils pourront ainsi circuler dans l’œuvre, faire référence à un passage précis, et ainsi démontrer également leur maîtrise de l’œuvre lue. »

Ce propos a été éclairci par l’Inspection générale, qui précise que « Lors de la seconde partie de l’épreuve orale, le candidat a un plein choix pour présenter une œuvre parmi celles étudiées en classe et celles que son professeur lui aura proposées en lecture cursive » - c’est-à-dire dans le respect du bulletin officiel. Les candidats peuvent donc bien présenter l’œuvre choisie par préférence, qu’elle soit l’une de celles du programme ou l’une des lectures proposées en prolongement. »

Quel que soit leur choix, les candidats auront donc le droit de disposer de leur livre au moment de l’oral.

  • Les examinateurs offriront à tous les candidats qu’ils reçoivent, avant le début de leur préparation, la possibilité de choisir entre deux textes relatifs à deux objets d’étude différents.

Cette dernière mesure n’a pas de répercussions particulières sur le récapitulatif et semble parfaitement claire.

L’épreuve écrite se déroulera le 17 juin. Après la dématérialisation des copies, leur correction s’étendra du 22 juin au 5 juillet. Un temps sera consacré à la prise en main de l’outil informatique lors de la réunion d’entente. Les oraux de français seront organisés du 28 juin au 2 juillet et une première réunion d’entente est programmée le 11 juin au matin.

 

 

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