jeudi 25 avril 2024

BO des programmes de Terminales ST2S

Le Bulletin officiel n°33 du 13 septembre 2012 fixe les programmes de l’enseignement d’histoire-géographie en classe terminale de la série Sciences et technologies de la santé et du social. Ils entrent en vigueur à la rentrée de l’année scolaire 2013-2014.

 

Programme

Histoire : Un monde en recomposition

Le programme de la classe terminale a pour objectif de montrer de grandes transformations du monde depuis 1945 : réalisations et perspectives portées par la construction européenne, défis du développement auxquels sont confrontés les nouveaux états issus de la décolonisation, adaptation du modèle politique français aux mutations et aspirations de la société.

 

Thème 1 : L’Europe de 1945 à nos jours
  • Question obligatoire (A) : L’Europe de Yalta aux derniers élargissements de l’Union européenne (2004 et 2007)
  • Sujets d’étude au choix (B) : L’Espagne : de la dictature à la démocratie et à l’intégration communautaire (de 1975 à nos jours) ou Berlin : une ville d’histoire, de 194 à nos jours
Thème 2 : Décolonisation et construction de nouveaux Etats
  • Question obligatoire (A) : L’Afrique subsaharienne, du milieu des années  1950 à la fin des années 1980
  • Sujets d’étude au choix (B) : Léopold Sédar Senghor (1906-2001) ou l’Algérie de 1954 à 1962
Thème 3 : La France sous la Vème République
  • Question obligatoire (A) : L’évolution politique de la Vème République
  • Sujets d’étude au choix (B) : Les femmes dans la société française ou L’élection présidentielle, un enjeu majeur de la vie politique française
Géographie : La mondialisation : acteurs et territoires

L’étude est centrée sur la mondialisation. Elle analyse la construction d’un système mondial à la fois fortement hiérarchisé et interdépendant où s’accélèrent les phénomènes d’intégration et de marginalisation à diverses échelles. Elle insiste sur le rôle des acteurs dans le processus en particulier celui des firmes transnationales. En réfléchissant à la place de la France dans le monde, elle permet d’étudier les critères et les limites de la puissance d’un État.

 

Thème 1 : Les territoires dans la mondialisation
  • Question obligatoire (A) : Centres d’impulsion et inégale intégration
  • Sujets d’étude au choix (B) : Une ville mondiale, Londres ou Shanghai
Thème 2 : Mondialisation : acteurs, flux et réseaux
  • Question obligatoire (A) : Mondialisation et firmes transnationales
  • Sujets d’étude au choix (B) : Les migrations internationales ou transports et routes maritimes
Thème 3 : La France dans le monde
  • Question obligatoire (A) : La présence française dans le monde
  • Sujets d’étude au choix (B) : Les engagements militaires et humanitaires de la France et des Français dans le monde ou Les Français dans le monde : de nouvelles mobilités
 

Quelques clés pour mettre en œuvre les programmes

Articulation question obligatoire et sujets d’étude
  • La question obligatoire constitue le développement général du thème et bénéficie donc d'un volume horaire significatif (entre 5 et 4 heures). (…) Elle s’articule avec les notions indiquées dans le programme. 
  • Le sujet d'étude (entre 4 et 3 heures) ouvre une possibilité de choix de contenu et d'itinéraire pédagogique. Il est forcément articulé avec la question, mais est étudié au moment que le professeur juge pertinent : en amont, il permet d'identifier quelques enjeux, problèmes et notions ; en aval, il permet d'approfondir et d'incarner certains contenus de la question.
Démarches pédagogiques
  • Dans l'enseignement de la question obligatoire, le professeur met en œuvre une démonstration. Il a pour objectif l'acquisition d'un bagage factuel et notionnel, modeste mais durable, et l'ouverture des lycéens aux problématiques des sciences humaines.
  • Les sujets d'étude visent l'autonomisation des lycéens. Ils constituent un espace significatif de diversification pédagogique et de production effective. Le travail en autonomie est fondé à chaque fois sur un corpus documentaire construit pour poser un problème. Ce corpus comporte généralement un faible nombre de documents, afin de rendre possible une analyse non superficielle.