Langues vivantes - 29 octobre 2021

Publié dans : Langues vivantes

Date : dimanche 07 novembre 2021 à 17h00

Lieu : Cité de la Musique et de la danse Strasbourg (Auditorium) | 1 Place Dauphine | 67 000 STRASBOURG

Julia Kadel Quartet « Idiome Uni » + « Baldwin en transit » (créations)

Allemagne + France + Portugal – Luise Volkmann, saxophone, flûte ; Fabíola, voix, électroniques ; Julia Kadel, piano ; Ivan Gelugne, contrebasse ; Guilhem Flouzat, batterie

« Idiome Uni » est un projet franco-allemand créé spécialement pour le festival Jazzdor-Strasbourg. La pianiste berlinoise Julia Kadel a demandé à ses musicien·ne·s favori·te·s de France et d'Allemagne de collaborer et de partager des idées communes de retrouvailles et d'échanges. Depuis toujours, Kadel est amoureuse des cultures et des paysages français, elle a beaucoup voyagé à travers le pays, personnellement et musicalement.
Avec ces musicien·ne·s, Kadel réunit différentes influences musicales, dialectes et modes d'expression, qui se réincarnent en « Idiome Uni » - un essai pour un dialogue plus profond de différents esprits et d'empathie. Nous aspirons à ce dialogue, surtout après les périodes d'isolement social et de séparation personnelle ! Le line up exclusif rassemble des artistes de renommée internationale qui sont des noms incontournables de la scène européenne du jazz et de la musique improvisée : La saxophoniste Luise Volkmann, l'artiste vocale hardcore underground franco-portugaise Fabíola, Ivan Gélugne à la contrebasse et Guilhem Flouzat à la batterie. Ces musicien·ne·s sont tou·te·s des improvisateur·rice·s et des compositeur·rice·s. Ils·Elles ont trouvé leurs propres langages musicaux à travers divers projets tout en partageant un sentiment commun d'empathie pour la création de nouveaux discours artistiques.
 
France + États-Unis – Stéphane Payen, saxophone alto, composition ; Mike Ladd voix, textes ; Dominique Pifarely, violon ; Jamika Ajalon, voix, textes ; Marc Ducret, guitare ; Tamara Singh, voix, textes

Saxophoniste et compositeur, Stéphane Payen vit avec les écrits de James Baldwin découverts pendant son adolescence notamment à travers The Fire Next Time, Just Above My Head ou encore Giovanni’s Room. Plus tard, lors d’une résidence au conservatoire de Dinan en tant que compositeur (2009/2010), il se penche cette fois sur la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (dont il ébauche une possible mise en musique) et en découvre toute l’ambiguïté et les contradictions. À la même époque, Mike Ladd et Stéphane Payen entament leur première collaboration lors d’une résidence à la Dynamo de Banlieues où ils créeront « The Red Light » avec les musicien·ne·s de Thôt. Au fil des discussions, le compositeur commence à échafauder une possible mise en miroir, une confrontation entre le texte adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris au palais de Chaillot et des extraits de textes de James Baldwin. Les choses se précisent, un projet voit le jour… Mais tout est remis en question au printemps 2020. Les États-Unis s’embrasent suite à la mort de Georges Floyd, le mouvement Black Lives Matter est sur le devant de la scène.

Pour en savoir plus, consultez le site officiel du festival.