Le traitement de l'image
Le traitement de l'image
Viktoria NIKOLAEVA (Enseignante) et Virginie TELLIER (Maitresse de conférences à l'Université de Cergy-Pontoise / INSPE de l'académie de Versailles) mettent en ligne sur le site de l'Institut Français en Russie un parcours intitulé "Sages comme des images. Quelle place pour l'image en classe de FLE ?" intialement proposé dans le cadre de l'école d'été de Kazan (été 2015). Ce parcours propose de dépasser la vision de l'image comme "facilitateur" sémantique ou une simple "aide visuelle".
Image et classe de langue: quels chemins didactiques?
Le département de Lettres de la faculté de Porto publie dans sa revue en ligne LINGVARVM ARENA (VOL. 3 - année 2012, pages 103 à 115) un article de Françoise DEMOUGIN-DUMONT (enseignant-chercheur, professeur des universités émérite de l'université Paul-Valéry-Montpellier 3) intitulé "Image et classe de langue: quels chemins didactiques?". Partant d'une analyse des caractéristiques du support image, puis des usages de l’image en classe de langue étrangère, à partir de l’exemple du F.L.E, et enfin des différentes postures adoptées par les élèves pendant les lectures d’image, l'auteure propose un outil d’accompagnement de la lecture de l’image en phase avec la nature de cette dernière et avec les attentes didactiques de la classe de langue. Il s’agit d’un «cahier de bord» permettant à l’élève de se retrouver «impliqué» dans une compréhension de l’image en acte, dans une démarche d’authentique appropriation de la langue. (Résumé d'après une bibliographie proposée par Virginie TELLIER).
En route pour les "i.l.e.s", de l'utilisation des images picturales en classe de FLE
Cairn.info, un site soutenu par la Bibliothèque Nationale de France et le Centre national du livre publie des revues de sciences humaines et sociales. Il publie notamment un article de Anne PAUZET intitulé "En route pour les "i.l.e.s", de l'utilisation des images picturales en classe de FLE", paru dans le numéro 132 en avril 2003, pages 491 à 510 de la revue Éla (Études de linguistique appliquée), une revue de didactologie et de lexiculturologie des langues-cultures.
Dans la classe de Français Langue Étrangère, les oeuvres picturales sont actuellement utilisées dans un triple objectif : illustratif, langagier ou artistique. Ces habitudes culturelles d’apprentissage ne prennent pas en compte les publics auxquels elles s’adressent, leurs spécificités culturelles et leurs propres réceptions des oeuvres (approches illustratives et artistiques) et risquent de pousser les apprenants à confondre le réel et sa représentation en renforçant leur croyance en une soi-disant objectivité de l’image (approches illustratives et langagières). Pourtant l’art est aussi une porte d’entrée dans la culture de l’autre ! Aussi j’ai expérimenté une approche permettant de mieux cerner la « culture partagée » d’un pays à une époque donnée à travers ses productions visuelles. Deux pistes de recherche ont été suivies : la peinture comme univers de référence ; l’imaginaire collectif et l’art. Pour accéder aux oeuvres une entrée par le sensible a été privilégiée. Dans une situation multiculturelle, cette démarche permet à chacun de découvrir les différences culturelles et de mesurer le lien qui s’établit entre la structure de l’oeuvre et le message. (Résumé d'après une bibliographie proposée par Virginie TELLIER).
L'iconographie dans les manuels de littérature FLE : fonctions et enjeux didactiques
Cairn.info, un site soutenu par la Bibliothèque Nationale de France et le Centre national du livre publie des revues de sciences humaines et sociales. Il publie notamment un article de Patricia KOTTELAT de l'université de Turin intitulé "L'iconographie dans les manuels de littérature FLE : fonctions et enjeux didactiques", paru dans le numéro 138 en février 2005, pages 205 à 221de la revue Éla (Études de linguistique appliquée), une revue de didactologie et de lexiculturologie des langues-cultures. Le choix de l’iconographie dans les manuels de littérature FLE, outre la notion délicate de la stéréotypie de la représentation, pose le problème de l’orientation interprétative de l’histoire civilisationnelle et de la lecture littéraire. Dans notre corpus, relativement limité, l’iconographie se révèle être un instrument « méta-didactique » fonctionnalisé à corroborer l’orientation didactologique des manuels selon qu’ils se rattachent à une conception traditionnelle de l’enseignement linguistique et littéraire ou à une conception moderne dans la lignée de la didactologie des langues-cultures de l’enseignement-apprentissage de la compétence culturelle dans toutes ses articulations, historique, civilisationnelle et littéraire. (Résumé d'après une bibliographie proposée par Virginie TELLIER).
L’image et la pédagogie dans l’enseignement secondaire
L'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB) publie le mémoire de DESS en Ingénierie documentaire de Sylvie ARDON sous la direction de Jacqueline REY (Université Jean Moulin Lyon 3, 200) intitulé "L’image et la pédagogie dans l’enseignement secondaire". L’image et l’école entretiennent des rapports ambigus. L’image : simple auxiliaire d’enseignement ? Medium déculturisant ? Objet d’apprentissage et de réflexion ? Combat toujours en évolution. C’est dans cette logique, qui désigne l’image comme susceptible d’un enseignement pensé et rigoureux, que s’inscrit cette recherche bibliographique.(Résumé d'après une bibliographie proposée par Virginie TELLIER).
Une approche sensible en arts plastiques à l'école
Le réseau Canopé propose un parcours m@gistère sur auto-inscription à distance et en autonomiede 3h pour les enseignants des cycles 2, 3. Intitulé "Une approche sensible en arts plastiques à l'école" le parcours propose notamment de développer des stratégies pour rencontrer une œuvre de manière sensible.
Le parcours permettra de définir les axes incontournables de la rencontre sensible avec une œuvre et, à travers l'exemple d'une séquence d'apprentissage autour du portrait, de prendre connaissance d'une démarche pédagogique articulant la rencontre avec les œuvres, les pratiques de classes et les apports de connaissances, mettant l'élève au cœur de l’approche sensible et le rendant acteur de ses apprentissages. Comment développer leur sensibilité, leur curiosité et leur plaisir de rencontrer des œuvres ? C'est l'un des enjeu de ce parcours dont de nombreuses pistes sont transférables.