Chaque élève est issu d’un
qui lui est propre et qui détermine
Cette dernière est souvent appréhendée à partir de la
(profession et catégorie socioprofessionnelle) du père ou de la mère de l’enfant. A travers ces documents nous allons mesurer le rôle de l’origine sociale, représentée par
, sur la réussite scolaire.
Pour répondre,cliquez sur ce
lien En 2004, en France,
des enfants de cadres obtiennent leurs bac alors que seulement
des enfants d’ouvriers font de même. Il faut souligner, qu’en moyenne,
des élèves de terminale obtiennent leur baccalauréat quelque soit leur milieu social d’origine. Ainsi, selon ces chiffres, les enfants provenant de milieux sociaux favorisés (cadres) sont plus nombreux que la moyenne à obtenir leur bac à l’opposé des enfants provenant de milieux sociaux plus modestes.
Pour répondre,cliquez sur ce
lien2Ces résultats ont une incidence sur la poursuite de leurs études puisque tous les enfants ne présentent pas le même
(fac, DUT, BTS, école de commerce ou classes préparatoires). En effet, en 2007,
des jeunes dont les parents sont ouvriers non qualifiés font des études post-bac. Les enfants de cadres sont, quant-à eux, près de
ce qui est plus élevé que la moyenne de
points de pourcentages
.
Non seulement l’origine sociale semble donc jouer un rôle sur l’accès à l’enseignement supérieur mais également sur les filières choisies .
Pour répondre,cliquez sur ce
lien 3En 2008-2009, en France, les enfants d’employés et d’ouvriers sont mieux représentés dans les filières
(Bac +2) puisqu’ils représentent respectivement
et
des étudiants en IUT . Cependant, quelle que soit la filière, ils sont bien moins nombreux que les enfants de cadres qui représentent près
des étudiants en fac et près de
des élèves des grandes écoles. Les enfants de cadres représentent 30% des étudiants alors que les cadres ne représentent que 10% de la population active : on dit qu’ils sont
dans l’enseignement supérieur à l’inverse des enfants d’ouvriers ou d’employés qui sont
puisqu’ils constituent respectivement 10.7% et 30% de la population active.
L’origine sociale semble avoir une incidence sur les filières suivies qui elle-même détermineront le
(et niveau de salaire) de l’élève ainsi que son risque d’être confronté
.
Illustrons tout cela en image:
Cliquez ici Mettre "origine sociale" dans la case rechercher et selectionner le reportage "Etudes et origine sociale" de F2 de 3min 01 secondes.
Il y a vingt ans, l'objectif était d'ouvrir l'université aux plus
. Aujourd'hui un
des étudiants sont boursiers. Pourtant la part des enfants d'ouvriers et d'employés parmi le nombre total d'étudiants ne cesse de
. Les enfants d'employés et d'ouviers représentent
des étudiants en 2010 alors qu'ils étaient
en 2006. Il y a donc une baisse de
de pourcentage. A l'opposé, les enfants de cadres représentent
des étudiants en 2010 alors qu'ils étaient
en 2006.Il y a donc une augmentation de
de pourcentage. Aurélie, fille d'ouvrier, touche
de bourse par mois et doit également travailler 12 heures par semaine pour financer ses études universitaires. Pour des
, les études en
étaient inenvisagables. Quant-à Leslie, elle n'est pas boursière car ses parents gagnent mensuellement près de
. Donc, même avec le système boursier, l'université ne permet pas de gommer les
et reproduit ainsi les
. Ainsi l'
joue donc bien un rôle. Pour
es études supérieures, il a fallu développer des filières courtes comme les
, qui pemettront à l'élève provenant d'un milieu
, de gagner un salaire rapidement. Ce qui permet à ces enfants d'être les premiers de la familles à faire des études
.